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Tolérance à la françaiseLe 19 juillet 1925, Anatole de Monzie, ministre de l'Instruction Publique, s'exclame à l'inauguration du Pavillon de la Bretagne à l'Exposition Universelle : " Pour
l'unité
linguistique de la
France, il faut que la langue bretonne disparaisse "
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" Il s'agit de rendre aux grandes et vraies nations leur liberté vis à vis des petites, de restituer le commandement à qui se bat ou se battrait, de mettre fin à la dictature des pupilles ". |
" Les droits, je me permettrai de les appeler des pouvoirs correctement articulés. C'est une terrible affaire que de les articuler correctement ". |
" L'antisémitisme français s'essaie. Nous en étions resté au jugement de Voltaire sur les Juifs " nation odieuse et nécessaire ". Mais la nécessité de Léon Blum étant devenue discutable, il y a lieu à révision du sentiment français. Nous voudrions que l'antisémitisme, comme l'anticléricalisme de naguère, laissât à chacun de nous la liberté de soustraire à l'anathème commun quelques exceptions de choix : du temps qu'on maudissait en bloc les curés, on aimait le sien et quelques autres ; cela seul rendit supportable un système par ailleurs imbécile. Les Autrichiens avaient inventé un modus vivendi analogue pour leurs juifs, quand le Dr Lueger les eût persuadés d'être anti-juifs. " |